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À propos de BenMS
- Date de naissance 14/04/1981
Infos
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Team
Wolf Protect
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Localisation
Lyon
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Moupi a réagi à un message dans un sujet : CROSSROAD ||| - 05-06-07 Mai 2023 - RETEX
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Saga a réagi à un message dans un sujet : CROSSROAD ||| - 05-06-07 Mai 2023 - RETEX
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Strike a réagi à un message dans un sujet : CROSSROAD ||| - 05-06-07 Mai 2023 - RETEX
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CROSSROAD ||| - 05-06-07 Mai 2023 - RETEX
sujet a répondu à un Strike de BenMS dans Crossroad : Résultats & feedbacks
Tout d'abord merci à tous, comme je l'ai déja dit, c'était absolument extra ! J'ai écrit un (long) retex sur Facebook, je vous mets le lien ici : https://www.facebook.com/photo?fbid=1414823509277115&set=a.181726932586785 RETEX CROSSROAD BY BSO Games, du 5 au 7 Mai 2023. Avant toute chose, j’aimerais commencer par remercier ceux grâce à qui nous avons la chance de vivre ce genre d'aventures hors normes, extraordinaires : Mino Pom, Lionel Amerio, Larcenn Fitzgerald Crubarger-Negalerger, Zéro Zdex, tous les mecs derrière l’organisation de ce type d’OP, qu’ils soient à l’origine du concept, au lead opérationnel, à la logistique, à l’animation d’ateliers, membres de groupes OPFOR... MERCI les gars, vous nous avez offert un week end mémorable, c’est pour ce type d’OP que je continue à jouer avec tant de passion. Au programme donc : de la furtivité, de la marche, un coxage dans les règles, des ateliers de tir, des mises en situation sniper/spotter, un tir sur cible mouvante, de la reco, de la topo pendant 2 jours et 2 nuits… Si vous aimez tout ça, alors c’est de ça dont on va parler dans ce (long) retex. Parlons donc de Crossroad et de mon expérience de ce challenge. Car oui, il ne s’agit pas d’une OP classique, mais bien d’un challenge sniper/spotter, avec classement à la clé. « Petite » particularité : nous sommes ici sur Crossroad 3, ce qui signifie naturellement qu’il y a eu 2 autres épisodes avant, mais surtout que c’est un niveau de difficulté 3, c’est-à-dire très relevé. Ici, aucun conseil, aucune aide, aucune vérification que tu as bien pris tes coordonnées : si tu te rates, c’est tant pis, tu te retrouves de l’autre coté de la carte et c’est échec mission. La quasi-totalité des participants avaient déjà fait les 2 premiers opus. Pour nous, c’est une découverte. Cependant, je ne suis pas inquiet : PoOme d'Happy et moi nous connaissons très bien pour jouer en binôme depuis des années. On se complète à merveille dans nos « compétences », et surtout on sait voir instantanément rien qu’en regardant l’autre où il en est physiquement et moralement. C’est fondamental. Bref, au moment de nous engager, je suis confiant pour ce challenge car Poome est vraiment un excellent sniper, et il le prouvera sur Crossroad, comme vous le lirez plus bas, avec 2 séquences magnifiques à son actif. Et parce que pour ma part j’aime la topo, la marche, j’aime quand une OP est très physique, et je connais suffisamment mon binôme pour le booster quand il en a besoin. Et sur Crossroad, oui, il y en a eu besoin. Parce que les orgas nous ont concocté une OP vraiment physique, de celles qui te mettent dans le rouge, clair ou vif en fonction de tes capacités physiques du moment. Mais dans le rouge quand même. CROSSROAD 3 : immersion, challenge, physique, technicité Je dois avouer que j’ai complètement foiré ma préparation physique pour ce challenge : arriver sur Crossroad avec 8kg de trop par rapport à ton poids de forme, NON, ce n’est pas une bonne idée. Cela ne m’inquiète pas vraiment en réalité, car j’ai déja touché mes limites lors d’autres OP et je suis certain que celle-ci n’ira pas aussi loin dans l’engagement physique, n’empêche que l’expérience me montrera que j’ai eu des coups de fatigue très inhabituels chez moi en OP lors de ce Crossroad. Il n’y a pas de hasard. Ce sera donc mon premier conseil pour ceux qui voudraient participer à une prochaine édition : venir hors de forme est une très mauvaise idée, préparez-vous vraiment pour bien vivre l’aventure. Pour le reste, aucun souci en revanche, on est parés. La veille de l’OP, je reçois un message à minuit de Benounn Phénix, vainqueur de la mythique Plume Blanche à plusieurs reprises et 2e du dernier Crossroad. ça positionne le niveau. C’est l’un des concurrents avec son pote du Komando Phenix - Airsoft squad : « alors Ben, t’es prêt ? » « ça va le faire, je suis en train de finaliser mon sac justement. Et toi ? » « Pareil, je boucle mon sac, j’hésite sur deux trois trucs encore. Si ça te dit, on s’appelle demain soir et on se retrouve pour manger ensemble avant l’OP » « ok on se tient au courant ». Sympa comme esprit ! Bon, finalement, nous n’aurons pas ce plaisir, puisque Poome et moi arriverons à 20h pile sur place, mais cela illustre la superbe entente qu’il y a entre les concurrents à ce challenge. Un plaisir de revoir des têtes connues, comme Florent Nerium que j’avais croisé sur Border War il y a quelques années ou de rencontrer en vrai des gars que l'on "voit" par réseaux interposés comme Clemonovski Rsoft. La consigne était d’arriver équipés et prêts à partir. Après un briefing très clair, je suis appelé pour tirer notre identifiant : ce sera FOXTROT. Nous embarquons tous dans un camion, serrés comme des sardines avec tout le matos. La consigne : « les gars, on simule un parachutage, donc vous allez descendre du véhicule en route. Quand la lumière ici passe au vert, vous sautez. ». Poome et moi sommes les derniers à avoir embarqué donc nous serons les premiers à sauter. Après peut être 10mn de route, la porte s’ouvre, le camion continue de rouler. Poome et moi nous asseyons sur le bord, prêts à sauter. VERT !!! GOGOGO !!! Poome se lance, mais dès que ses pieds touchent le sol, il est envoyé par terre et fait une roulade avec sac et réplique à la main. A mon tour, je saute et me retrouve sur les fesses. On se relève et on part en courant dans les bois. Objectif : mettre de la distance avec la route pour éviter d’éventuelles patrouilles lancées à nos trousses en début d’OP, et faire un point topo. Nous nous mettons en mouvement avec une obsession : ne JAMAIS nous faire repérer. C’est notre team leader Sven Benzaid du groupe Team Wolf Protect, qui nous apprend cela, l’ayant lui-même appris lors de ses années au 3e RPIMA : « Discret et efficace », telle pourrait être la devise de la Wolf, que nous nous efforçons de mettre en application à chaque instant. Progression lente donc, en dehors des routes. Cela prend plus de temps, mais dans le cadre d’une infiltration sur zone ennemie, de mon point de vue c’est une option qui a du sens. On nous avait donné un point à atteindre, mais sans contrainte horaire. Dès lors, pas question de prendre de risque ou d’y aller en speed : moi je ne sais pas ce qu’il y a en face, donc on ne laisse rien au hasard : je sors la thermique, je scanne à 360 degrés régulièrement, puis lorsqu’il fait vraiment nuit, on passe sur les VN. Point topo : un azimut en force nous semble tout à fait ok, donc on poursuit, jusqu’à entendre des véhicules et patrouilles. On se fige, calmes, et on attend que tout soit redevenu silencieux. On repart, puis à nouveau du monde, très proche de nous. Nous décidons de faire un détour, puis un autre. Pour nous, la furtivité prime avant tout. Alors que nous repartons, je fais une énorme chute dans les rochers et je m’explose les 2 genoux ainsi que le tibia gauche et la cuisse. On se pose, je dois récupérer. Il est bien évident que ce n’est pas ça qui va me bloquer, mais enfin je vous promets qu’a l’instant où j’écris ces lignes, mes jambes ressemblent a un punch-in-ball sur lequel Mike Tyson se serait un peu trop énervé. De fait, je serai assez handicapé tout au long de l’OP, plus spécifiquement sur mon 2e atelier de tir, avec des transitions debout-sol qui me défonceront les genoux, et pendant le coxage subit le soir, mais je ne dirai rien, pas question de commencer à se plaindre. On finit notre progression en arrivant au point vers 1h du matin je crois, contents de notre infiltration. A notre arrivée, c’est la douche froide : « oh les gars vous êtes sérieux là ? Vous avez vu l’heure ? On allait partir là, on s’inquiétait ». Effectivement, nous n’avions pas activé notre appli Traccar qui permettait aux orgas de nous suivre, donc sur ce point, je peux comprendre la réaction. Je ne vais cependant pas cacher que j’ai été « relativement » vexé par les remarques faites alors que pour nous, tout était ok dans notre progression, sur une zone dont on nous avait expressément indiqué qu’elle était dangereuse, et plus particulièrement les routes... Bref, au moment de partir exécuter mon atelier, j’ai même carrément les boules, je ne vais pas mentir. Et du coup, je ne suis pas franchement dedans. Etant spotter, je dois réaliser un parcours de tir avec des consignes précises et une pression constante de mes instructeurs, 2 mecs hyper pro que j’ai beaucoup appréciés. La consigne est en fait très simple : « tu démarres à mon « top », puis 1 tir sur la cible 1, 2 sur la cible 2, 3 sur la cible 3, 1 sur la 4, 2 sur la 5 et 3 sur la 6. C’est chronométré, je veux une belle progression tactique, tu identifies bien tes cibles, c’est toi qui annonces finex. Bon pour toi ? ». Au moment de démarrer, je me répète 1 / 1,2 / 1,2,3 / 1 / 1,2 / 1,2,3. « Allez go !!! » et je pars comme un avion avant que mon instructeur ne me rappelle : « t’écoutes pas les consignes toi ou quoi ??? ». Je ne comprends pas. « Je t’ai dit de partir au « TOP » et toi tu pars quand je dis « go » ???? « Et merde…. Sois concentré Ben, putain », me dis-je intérieurement. Ça démarre vraiment, et là je perds complètement pied : sur la 1ere cible, je peux voir 5 losanges. « bordel de Dieu, ils considèrent que c’est la cible 1 donc que je dois mettre un seul tir ? Ou c’est un piège et les 5 losanges indiquent la cible numéro 5 sur laquelle je dois tirer 2 fois d’après la consigne ??? ». Pas le temps de tergiverser, j’opte pour l’option 2, qui sera la mauvaise. Je poursuis, mais mon instructeur me parle en continu et me met la pression, ce qui doit certainement en avoir déstabilisé certains. Pas moi, sauf que je suis complètement embrouillé sur cette histoire de numéro de cibles. Finex. « Tu avais combien de cibles ? » « Tu as tiré combien de billes ? » « c’est quoi le chiffre que mon collègue t’as donné ? » « il te reste combien de billes dans ton chargeur ? » « 30-12 ça fait combien ?? Vite !!! ». Franchement j’adore. Si je n’avais pas complexifié tout seul l’exercice, ce serait passé nickel. Je ne suis quand même pas bien content de ma prestation. De son coté, Poome est sur un atelier de tir au snipe de nuit. Une cible à abattre à une cinquantaine de mètre, entourée de cyalumes, et un exercice où on lui éclaire la cible 5 secondes, et où il doit la toucher avant qu’elle ne s’éteigne. Il réussira les 2, en 2 essais. Pour la suite, on nous donne les coordonnées du second point à atteindre, sur lequel il faudra se positionner pour une phase de renseignement à 7h. On se cache dans les fourrés pour envisager la meilleure approche. Comme c’est loin, on doit décoller au plus vite si on veut pouvoir être sur place, puis dormir au moins 2-3 heures. Point topo, je peste car je suis resté bloqué sur les remarques qu’on nous a faites juste avant : « moi j’ai pas envie de me balader sur les routes, car au premier OPFOR embusqué, c’est finex, c’est pas comme ça que je joue une approche furtive». Poome est ok avec ça, mais tant pis, on prendra la route pour gagner du temps au moins sur ce parcours-là… De fait, nous progressons extrêmement rapidement jusqu’à la zone ciblée, en faisant tout de même preuve d’une grande vigilance tout le long du trajet. Nouveau point topo : la zone à observer dans quelques heures est dans un virage, surplombé par une colline avec rochers et arbustes : nous montons sur la crête et décidons de dormir ici. Après 2h30 de sommeil, on range tout et on se met en position : Poome en surplomb, moi très proche du virage. Je m’allonge sur le dos derrière un fourré, protégé par des cailloux, empile 2 pierres pour me surélever la tête afin d’avoir une position confortable, sors mes jumelles et mon carnet de notes : je suis idéalement placé, et très confortablement donc je peux rester ainsi sans bouger des heures s’il le faut. Un véhicule arrive, puis un second : j’assiste à un achat d’armes pour « la cause », et je note tout ce que je peux sur les véhicules, personnes, objets… Je suis en plein kiff, ce sont vraiment des séquences que j’adore !! Les 2 véhicules repartent, je remonte retrouver Poome, on file chercher nos sacs laissés plus haut, puis on décolle pour un point d’extraction à atteindre sous 2h ce qui ne nous posera aucun problème, si ce n’est que le soleil commence à taper : on comprend que la journée risque d’etre très chaude. On embarque dans un 4x4 qui nous dépose sur une route bien escarpée à monter pendant 20/30mn afin d’accéder à l’atelier suivant : Mino, l’orga en chef, nous donne la consigne : « à partir de ce point, azimut 300. A partir de tel autre point remarquable (j’ai oublié le nom et les azimuts réels mais osef), azimut 58. C’est là que vous devez aller pour l’atelier suivant mais attention, dès que vous partez, la zone est hostile. Je prends ma carte et ma boussole : pendant que je m’occupe de tracer le 1er azimut, Poome cherche le second point, qu’il trouve rapidement. Je trace le second azimut : pas de difficulté, on décolle après avoir entré le point dans iphigénie. On reste au maximum dans notre philosophie de déplacements en dehors des routes, et heureusement : très proche du point à atteindre, se trouve un carrefour que nous jugeons trop dangereux. On fait un énorme détour par la pampa et après une longue progression, nous parvenons au point. Certains n’ont pas fait cela, ils se sont fait prendre au croisement que nous n’avions pas voulu traverser. Rebelotte, atelier sniper et atelier spotter. Je pars de mon coté avec Kami et Papou, mes 2 instructeurs du 1er atelier. Consigne : 2 tirs au buste puis 1 tir à la tête sur chaque cible, une fois que Kami me donne le GO pour chaque cible, en moins de 5 secondes pour les 3 tirs. Mais avant cela, il va me faire faire des exercices franchement physiques : « 30-15 ça fait combien ? » « 15 » « ok tu gardes ton sac à dos et tu fais 15 pompes. Je m’exécute puis au milieu de l’exercice : « 15+5 ça fait quoi ? » « 20 » « ok tu me fais 20 abdo » etc etc. Puis il me fait courir. « Continue à courir et chante-nous une chanson !! ». Je bug totalement : impossible de trouver la moindre chanson, les seules qui me viennent sont celles du dessin animé Barbie Princesse de ma fille ahahahah. J’éclate de rire intérieurement en m’imaginant la scène si je chantais ça devant mes 2 instructeurs. Ça y est, j’ai trouvé, c’est de circonstance : je vais leur chanter La Strasbourgeoise, que je connais par cœur. Mais avec la fatigue, le stress etc, ça ne vient pas. Je fredonne l’air, jette un œil à Papou qui me regarde d’un air amusé. En tant que militaire, il la connait forcément. Bon, ce sera « j’ai demandé à la lune », ne me demandez pas pourquoi. Tout cela me met dans le rouge à une vitesse folle surtout avec la pression qui est mise en parallèle des exercices. On lance les tirs « allez on avance, tir debout, go !! ». On enchaine, « mets-toi assis ». RAS, je réussis. Pareil couché. Tout va bien. Transition PA : nickel aussi. « Allongé !! Non debout !! J’ai dit allongé !! Assis !! Allez debout !! Top !! Je tire, j’ai passé le test avec succès. Kami me pose une série de questions auxquelles je dois répondre vite : "tu as tiré combien de billes ? Tu avais combien de billes dans ton chargeur ? Il t'en reste combien ? Tu as abattu combien de cibles ? C'est quoi le chiffre que mon collègue t'a donné en début d'exercice ? 30 + 6 ça fait combien ?" etc etc. Je pense que si tu n'as pas les idées un peu au clair et que tu réagis mal au stress, tu peux exploser sur ce genre de choses très simple à première vue mais qui demande une vraie concentration. Au moment de repartir, on me demande si ça va, si j’ai besoin d’eau, si on peut poursuivre : RAS, tout va bien. Je rejoints Poome qui a fait des exercices de snipe. Ce qui était évalué, c’est la capacité à assurer une bonne stabilité à son fusil et donc à ses tirs même en situation dégradée. Il se met en position, et on lui balance le fameux « Waaaaaaaaaa !!! I feel good » de James Brown dans les oreilles, a fond. Sursaut assuré : vas tirer dans ces conditions toi !! Puis il prend sa cible, ne bouge plus, on met un carton devant la lunette, et il doit tirer. Ça fonctionne pour lui, on va pouvoir passer à la suite. Précision : au moment d’écrire ce retex je ne suis pas avec Poome donc il se peut que j’ai oublié des points concernant les ateliers snipe, auquel cas j’éditerai plus tard. La suite donc : on nous file les coordonnées UTM du point à rallier. Un chemin évident se dessine, notamment pour démarrer la progression, mais on n’est pas à l’aise avec ça. On pense que l’endroit est dangereux, donc on décide de faire demi-tour et de rester sur notre philosophie de base : silence, efficacité, et tant pis si on met un peu plus de temps que d’autres qui foncent par les routes. Alors qu’on progresse depuis un moment dans la forêt, je me retourne et observe Poome qui me rejoint. Je propose : « Mec, on se trouve un coin à l’ombre, et on fait une pause. Une vraie pause cette fois ». « Ok Ben, ça me va ». On s’allonge, on mange un peu. « Merci pour la pause Ben, je ne m’en étais même pas rendu compte, mais je suis vraiment au plus bas. Jamais de ma vie je ne m’étais senti dans cet état de fatigue ». « Je sais mon pote, pourquoi crois-tu que je t’aie proposé cette pause ? Prends ton temps, on se remet en condition ». Break de 15 minutes. J’en profite pour prendre 2 pates de fruits, un peu d’eau : c’est à cet instant précis que je réalise que moi aussi, je suis anormalement fatigué mais je ne peux m’en prendre qu’à moi : je viens sur une OP assez engagée en étant hors de forme, donc je n’ai pas mes aptitudes habituelles. C’est une leçon pour moi, même si je ne suis pas du tout inquiet pour la suite s’agissant de moi. En revanche, j’ai quelques interrogations pour mon pote. Je sais que c’est un dur, certainement pas un mec qui lâche ou qui abandonne. Sauf que là c’est différent et je le vois bien : il est jeune papa, et pour avoir connu ça avant lui, je sais dans quel état de fatigue on peut se trouver à ce moment là de sa vie. De fait, il sait que si je devais poursuivre l’aventure en solo, je ne lui en voudrais pas. Il me dira quand même plus tard : « tu sais Ben, j’ai refusé de lâcher pour respecter l’OP et ne pas te planter, sinon j’aurais pas pu ». On le sait, quand le physique te lâche, il te reste le mental et le coeur. Voila un Homme qui ne manque ni de l’un, ni de l’autre, assurément. On reprend la progression jusqu’aux abords du point, où nous nous mettons en stand by dans un fourré. Alors que Poome s’endort, un véhicule orga approche : GO !! La zone est maintenant sécurisée, on peut y aller. Mino nous donne les instructions pour la suite, qui sera un véritable calvaire pour nous. C’est cette séquence, pourtant si simple en apparence, qui nous fera perdre la première place du challenge et ce sera en plus entièrement ma faute. Je m’en veux encore… Exercice « Azimut distance » : « à partir de ce point, vous prenez un azimut 300 sur 544m, puis à partir de là, un azimut 190 sur 732m (les chiffres ne sont pas les bons mais on s’en fout, vous avez compris le principe). Vous trouverez un 4x4 noir qui vous exfiltrera ». Je sors ma carte, ma boussole et un stylo, et je trouve de suite le point. Quand même, je revérifie : oui c’est tout bon, on peut y aller, mais avant cela je donne les coordonnées du point final à atteindre à Poome. Erreur magistrale de ma part, puisque si je lui donne la bonne latitude, je prends en revanche la longitude d’un autre point… Il note cela, puis me dicte les coordonnées, que je saisis dans iphigénie. Pas besoin de revérifier, car juste en jetant un œil ça me semble être au bon endroit sur la carte…. Quel connard… Oui c’est dans la zone, mais en réalité pas DU TOUT au bon endroit. Perdre un challenge sur une connerie comme ça, sérieusement… Bref, on se dirige vers le premier point et on est à l’aise puisqu’on nous a indiqué que si on restait sur l’azimut, alors la route serait safe. Problème, Ce qui est safe, en gros, c’est l’azimut pour aller du point A au point C. Pas celui qui va de A à B puis de B à C. De fait, on arrive proche de B, et on se fait détecter par une patrouille. Les mecs me poursuivent !!! Je saute en contrebas, enjambe une ruine, saute par-dessus un mur en ruine, continue de descendre à toute vitesse, traverse quelques fourrés, puis je saute dans un bosquet. Je m’allonge, je reprends mon souffle, je ne bouge plus du tout. J’ai attiré à moi la patrouille, donc Poome a pu plus facilement se cacher. On a eu le même réflexe, sur la même durée, on sort en même temps et on se retrouve. Ouf, on est passé proche là… Du coup, point topo : on va passer par la foret, en force. Mais cette p----- de foret est tellement dense… On perd un temps fou et une énergie folle à avancer là-dedans. Au bout d’une heure, on tombe sur un chemin, au bout duquel on voit un 4x4 noir, on s’approche à 30m. Stand by : « mais bordel c’est quoi ce véhicule ??? C’est le 4x4 noir qu’on doit rejoindre ou un véhicule OPFOR ??? ». Alors que je me pose la question, j’aperçois 2 pax qui arrivent sur nous. Pensant être au mauvais endroit, je pousse Poome dans le bois. Progression hyper compliquée, mais nous sommes en sécurité pour reprendre la carte et regarder où nous sommes. Je dis à Poome « on est trop loin du point que j’ai noté sur iphigénie là, la bagnole devait être OPFOR, c’est pas possible autrement. Spoiler alerte : non, c’était bien notre objectif, là, juste devant nous… Celui que j’avais noté sur ma carte. Celui dont j’ai mal reporté les coordonnées à Poome pour me servir d’iphigénie… On perd l’OP là-dessus. Ni plus, ni moins. Mais pas seulement… car la suite de toute cette séquence va être un putain de calvaire pour arriver jusqu’au mauvais point que j’avais relevé. On se pose sur le point, et il n’y a personne, je ne comprends pas ce qui se passe. Je revérifie mon tracé à l’aide de ma boussole et de ma carte, 2 fois, je retombe toujours au même endroit mais comme ce n’est pas si loin de là où nous nous situons, je ne percute pas. La fatigue joue certainement à ce moment là. Dernière vérification : « Poome, donne moi les coordonnées que tu as notées tout à l’heure stp, celles que je t’ai filées quand j’ai relevé le point ». Il me les lit et ça y est, je comprends enfin ce qui s’est passé. Je suis totalement dépité et je m’en veux à mort. J’ai planté l’exercice, mais plus grave : alors que mon binôme était déjà mal en point, je l’ai embarqué dans un circuit improbable et ultra physique. Quand je réalise que le véhicule vu plus tot était notre objectif, je suis carrément furieux, je ne décolèrerai que 2h plus tard, une fois le stress redescendu. Les orgas nous localisent et nous appellent puis Strike et Larcenn viennent nous récupérer pour aller à l’atelier suivant. J’ai sérieusement les boules, jamais cela ne m’était arrivé. J’ai même honte, vraiment. Les gars de la team Wolf Protect suivent notre périple via Messenger, et ils sont unanimes : « Ben, une erreur ça arrive, tu serres les dents, tu oublies, et tu poursuis ». Allez, il faut passer à autre chose, et s’en servir pour progresser. Rester positif, concentré sur la suite, donner tout ce qu’on a. L’atelier suivant arrive à point nommé : exercice « sniper spotter ». Des cibles sont positionnées, puis tous les participants se répartissent dans la zone. Une fois qu’un spotter voit bien une cible, il annonce, puis son sniper est autorisé à prendre le tir. Il a 3 essais, ensuite c’est finex. Précision importante : si l’on se fait détecter par les orgas, c’est finex également. Donc on doit progresser de façon totalement furtive, puis bien identifier une cible, la confirmer et enfin réussir le tir. Plusieurs binômes se font sortir, puis Poome et moi pouvons prendre notre chance. La cible est bien annoncée et confirmée par radio, Poome se met en place pour tirer : il touche du premier coup, d’un coup parfait depuis sa planque dans la foret. Waou, alors là c’est magnifique… Voila qui nous rebooste !! Exercice terminé, nous sommes le seul groupe à avoir réussi l’exercice. Quelle satisfaction ! Honnêtement j’aurais pensé que la réussite nous aurait donné plus de points par rapports aux autres groupes, mais je ne remets pas en cause le système de notation qui doit certainement être juste mais que nous n’avons pas bien cerné sur certains aspects. Nous avons à ce moment là un temps pour manger, aussi nous faisons chauffer nos rations françaises qui nous font du bien. La nuit tombe, et Mino vient nous voir : « bon les gars, chaque groupe va passer un par un là haut pour un debriefing du rens de ce matin. C’est une séquence importante, alors soyez précis dans les informations remontées ». Les groupes se succèdent mais on ne les voit pas revenir : que se passe-t-il ??? Je plaisante avec les autres : « à l’heure qu’il est, ils sont nus, attachés par les pieds à une poutre, en train de se faire fouetter !! ». Pas loin… C’est notre tour, on arrive sur le lieu : « allez débriefer au 4x4 là bas ». Au moment d’arriver, un homme me saisit dans le dos et m’envoie au sol sans que j’aie le temps de faire le moindre mouvement : le coxage commence, une séquence que j’ai adorée !! On nous ordonne de baisser la tête, de ramper, on nous trimballe de partout, on nous malmène. A intervalles réguliers, un homme passe nous voir individuellement et nous demande à l’oreille si tout va bien. Là on est hors rôle play évidemment, et j’apprécie cette attention. C’est ultra immersif, dans l’attitude, les mots, la pression qui nous est mise, mais on sent que c’est cadré, que les mecs ne sont pas en roue libre. Du coup, je suis en confiance, je ne crains pas ce qui peut arriver. Poome revient et est mis en sol à coté de moi. Son geôlier dit à son pote : « lui, il aime pas l’eau on dirait, la torture en mode noyade, c’est pas son truc » et ils rient. Je me dis « sérieux ils font vraiment le truc de l’eau sur la tête ??? ». ça me pose aucun problème, si je dois y passer, alors let’s go. En fait ce ne sera pas le cas, ça n’a pas été jusque-là. Je reconnais la voix du leader : il hurle : « Allez !! Amenez-moi le suivant !!! La pince est prête là !!! » et ils m’attrapent. J’ai toujours les yeux bandés, je me fais malmener, on me demande d’enjamber « un corps », de faire attention car ça glisse à cause du sang partout par terre. On me met à genou, je sens un canon sur ma tête, quand tout d’un coup…. Mon geôlier se fait attaquer et un homme coupe mes liens, que l’on m’avait mis à mon arrivée : « je suis un agent infiltré, dégage VITE de là avant qu’ils comprennent. Tiens prends ça !! Vite ». Et il me tend un papier que je mets dans ma poche avant de partir en courant. Problème : on nous a tellement fait bouger et malmené que je ne sais pas du tout où je suis. Je cours en descendant vers là direction que je pense être la bonne, puis je stoppe, me retourne…. « Ben, tu te calmes, tu réfléchis, ça va le faire ». C’est bon, je reconnais la zone, je retrouve mes affaires et j’attends Poome, qui arrive 2mn après. Je sors mon nightcap pour mettre ma VN, mais Poome propose de partir de suite et de faire ça en étant cachés. Je garde donc le nightcap à la main et on part en courant. Au moment de nous poser, je réalise avec horreur que mon wilcox est tombé de mon nightcap… Super, je viens de perdre un vrai wilcox… Allez, 700€ de perdus. Impossible de le retrouver malgré nos recherches, je me fais une raison mais j’ai très sérieusement les nerfs à ce moment là. Il est environ minuit. On se pose dans la forêt pour envisager la suite qui est très simple : on nous a donné la photo de notre cible, qui passera à partir de 6 heures sur un point précis. Notre plan : nous y rendre, reconnaitre la zone, puis dormir quelques heures sur place, et nous mettre en attente. Le point en question est super éloigné de notre position, donc nous nous mettons en route à vive allure. Le chemin est une montée interminable, et quand je me retourne je vois que Poome suit le rythme, en mode pilote automatique, ça va le faire. On arrive sur zone, on pose le bivouac tactique en 2 minutes. Il est 2h30. A 5h, on se réveille, on remballe tout, et on étudie la zone. A 5h30, on est en position, les idées au clair sur notre stratégie. Poome prendra le tir, puis si les ennemis montent sur lui, j’engagerai en force par une direction opposée. Il est désormais 8h, nous sommes statiques depuis 2h30, quand la pluie se met à tomber fort. Je détecte un patrouilleur, puis des véhicules, et d’autres patrouilleurs : j’annonce par radio « Ok Poome, ça arrive, en position ». « Bien pris, en position pour prendre le tir, vue dégagée ». Les ennemis sont à mon niveau, je ne bouge plus, la pluie redouble d’intensité. « CONTACT !!! CONTACT !!! » : Poome a pris son tir et abattu sa cible d’une bille dans l’épaule. De toute évidence, il n’a pas été détecté, donc je ne m’excite pas. Les véhicules avancent, j’ai l’impression qu’on a réussi, quand je tourne la tete : 2 OPFOR m’ont vu et ils tirent !! L’un d’eux me touche à la hanche, je tombe là où je suis, derrière un monticule de pierres, qui me cache de la route. Probablement qu’ils n’ont pas vu que j’étais touché, car ils partent. Je reste allongé au sol sous une pluie battante qui a encore redoublé d’intensité et je suis totalement trempé. Je n’y vois plus rien a cause de la buée sur les lunettes et de l’eau, mais surtout je ne suis pas à l’aise avec mes lunettes : vu où je suis, si une patrouille passe le monticule de pierres, me voit et tire à la tête, je peux prendre une bille dans l’œil, car elle passerait alors sous les lunettes. Je m’assois juste pour bien positionner mes lunettes et les essuyer, quand je vois 2 patrouilleurs, restés très en retrait de leur convoi, 3 ou 4 minutes derrière, me mettre en joue : quelle putain de malchance !!!!!!! Je suis totalement incrédule de m’etre fait prendre sur un truc comme ça franchement. Ils m’attrapent, me mettent une « balle » dans la tête : « tu es mort, finex pour toi. Quand on part, tu reprends et tu peux poursuivre sur la suite de l’OP ». Ils ne trouvent pas Poome, donc nous pensons malgré tout que nous allons marquer des points sur cet exercice, d’autant que nous sommes les seuls à avoir pris un tir ET abattu la cible, mais non, on nous collera un zéro sur l’exercice comme tous les autres. Surement qu'il fallait réussir à prendre le tir avec précision et s'exfiltrer à 2 pour ne pas avoir un échec mission. On est quand même un peu déçus sur ce point là. Je pense que la réussite du tir, impliquant par définition un travail conjoint du binôme et l'exfiltration de l'un des deux pourraient au moins être reconnus, mais à chacun son appréciation. Mais bon, vous avez une autre approche, je la respecte . Pour finir, on avait déjà localisé le point d’extraction, transmis en même temps que la localisation de notre cible, et on s’y rend par la foret après une marche de 4km, et ayant pris soin d’éviter les patrouilleurs. Sur place, nous retrouvons quelques groupes, qui sortent les uns après les autres à l’arrivée du véhicule dans lequel nous sautons en marche, et qui nous ramène pour finir l’OP par un débriefing individuel sur le renseignement effectué la veille, que nous réaliserons avec succès. Le challenge est alors terminé, et nous nous retrouvons tous pour un moment super convivial. C’est aussi ça l’airsoft : rencontrer des joueurs, échanger, se raconter l’OP… J’ai adoré refaire le monde avec les gars des ATMS, Association Private Operator Milsim - POM -, Phocéens Airsoft team (et si j'en oublie je m'en excuse, je n'ai pas beaucoup dormi depuis vendredi !!!) tous ultra sympas et ouverts, avec Kami, Papou etc. Vient le moment de l’annonce du classement, où nous sommes à la fois heureux de terminer à un cheveux des 1ers et 2e, et TRES frustrés de voir que pour notre première participation nous aurions pu (dû) faire mieux si nous n’avions pas fait une ou deux erreurs grossières. Bon, vous l’aurez compris, on a adoré cette OP, il n’y a quasiment que du positif au niveau orga : je ne peux que remercier toutes les personnes impliquées dans l’organisation d’un tel évènement : vous avez assuré et démontré une nouvelle fois votre savoir-faire : bravo à vous, vraiment. Quant aux autres participants : j’ai adoré évoluer avec vous pendant ces 2 jours. Une superbe entente, des gars cool, chevronnés pour la plupart, ça donne envie de vous recroiser sur d’autres OP les gars, bravo à tous d’être allés au bout !! -
BenMS a réagi à un message dans un sujet : CROSSROAD ||| - 05-06-07 Mai 2023 - GRINDER - ANNONCE
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Strike a réagi à un message dans un sujet : CROSSROAD ||| - 05-06-07 Mai 2023 - GRINDER - ANNONCE
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Benounn a réagi à un message dans un sujet : CROSSROAD ||| - 05-06-07 Mai 2023 - GRINDER - ANNONCE
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CROSSROAD ||| - 05-06-07 Mai 2023 - GRINDER - ANNONCE
sujet a répondu à un Strike de BenMS dans Crossroad : Challenges terminés
Ouaip, ici on est toujours chauds et on a hate d'y être ;). Tu avais une faim de loup, disais-tu ? :p. -
Nerium a réagi à un message dans un sujet : Présentation Ben
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Héhé ce sera avec plaisir, que ce soit une "OP" bar ou une OP d'Airsoft
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BenMS a modifié sa photo de profil
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Hello à tous, ça fait un moment que je passe ici en mode invité, alors voici ma présentation, histoire de ne pas jouer les sauvages plus longtemps : 1 ) Tu as quel age ? 40 2 ) Que fais tu dans la vie ? Je suis DG de 2 boites 3 ) Tu es d'où et dans quelle team/asso ? Je vis sur Lyon, et j'ai rejoint la Team Wolf Protect en 2021 4 ) Pourquoi l'airsoft ? A la base, parce qu'en tant que gamer j'ai trouvé que c'était plus cool que de jouer à Call of Duty devant mon PC en mangeant des chips. Ensuite, c'est devenu un loisir, puis une passion. Aujourd'hui je peux dire que c'est ma passion numéro 1 et que je m'y investis énormément. Elle m'emmène régulièrement aux 4 coins de la France, et au dela (Portugal, Rep Tchèque...). J'ai besoin de choses immersives, difficiles, exigeantes, parce que c'est ce qui me permet de vraiment me vider la tête d'un quotidien très prenant. 5 ) Depuis combien de temps ? J'ai commencé en 2011 donc plus de 10 ans. 6 ) Quoi comme matos ? Mode ruskof oblige, j'ai 3 AK et 2 G17. Il me reste également un SPR MK12 HpA de ma vie d'avant Wolf Protect. 7 ) Styles de jeu ? Milsim, infiltration, reco, assaut 8 ) Tenues ? SS Leto de chez Giena Tactics, et Ranger Green de chez UF PRO. 9 ) Aimes tu la fondue? Certes, mais connaissez vous la "fondue tactique" ? Concept développé et breveté par ma précédente team, et je vous promets que l'hiver en OP ça rebooste bien ! Bon et puis je suis né et j'ai grandi aux pieds des montagnes, dans les Alpes, donc la fondue c'est peu une tradition ici ! 10 ) As tu des jolies soeurs à nous presenter ? Si vous voulez vous aventurer jusqu'en Australie pour tomber sur une nana mariée et mère de 3 gamins, vous pouvez tenter, mais pensez à prendre de vraies protections balistiques dans ce cas. 11 ) As tu des photos de toi à nous montrer ? Pour les nudes c'est en mp, pour le reste c'est sur ma page facebook, il y a tout ce qu'il faut. 12 ) As tu une voiture ? 2 ! 13 ) As tu d'autres loisirs , sport , passions , hobbies et si oui lesquels ? Ouaip, montagne, rando, ski, hockey sur glace en compétition. 14 ) Comment as tu decouvert ce forum ? ça fait un paquet d'années que je pratique donc forcément je vous connais de longue date. Simplement jusque là j'étais en mode visiteur. 15 ) Pourquoi ce pseudo ? C'est pas un pseudo mais un diminutif évidemment, et tout le monde m'appelle comme ça, j'ai pas besoin de pseudo plus complexe. 16 ) Que cherches tu ici ? A échanger sur les OP BSO 17 ) Tes lectures préférées ? Je vais pas raconter d'histoire, c'est pas mon truc. Ce qui m'intéresse actuellement, ce sont les récits type "Lone Survivor", "Marius" etc. Bref on reste dans le thème quoi. 18 ) Ton style de musique ? Rock, Trip Hop 19 ) Ta phrase préférée ? Une phrase que j'ai toujours en tête lorsque je joue au hockey, lorsque je travaille avec mon équipe dans un cadre pro, et dans mes loisirs : "make teamwork your first goal, and a lot more goals will follow". Et sinon dans un autre style : "Acta non verba". 20 ) Ce questionnaire te parait chiant ? Je n'ai pas pour habitude de perdre mon temps a faire des trucs chiants, et je fais ce questionnaire. ça doit répondre. Vous vouliez une photo ? Me voici à gauche, avec mon groupe sur une OP qui m'aura énormément marqué : l'OP Hercules au Portugal en Octobre dernier. Tellement difficile, tellement exigeante, tellement différente de tout ce que j'ai connu jusqu'à présent : un grand moment dans ma vie d'airsofter !